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Le ciel déborde

18 octobre 2015

« Y’A D’L’ARGENT »

A Monsieur Hue, moderniste et visionnaire

 

« Y’a d’l’argent

Y’a d’l’argent

Y’en a où ?

Y’a partout

 

Dans les poches

Des gourous

Sous les porches

Les filous

 

Qui s’l’accrochent

Même au cou …

Y’a d’l’argent

Y’a d’l’argent

 

Depuis quand ?

Je ch’é pas

Dans mes bas

Au printemps

 

Dans la laine

A carème

Y’a d’l’argent

A la messe

 

Y’a d’l’argent

Faut qu’ça cesse ! …

Y’a d’l’argent

Est-ce que ch’é ?

 

Pour de vré

Y’a d’l’argent

A la bourse

Dans la brousse

 

Sur mon plan

Y’a d’l’argent

Chez les gousses

Et les rousses … »

 

Y’a d’l’argent

De tous temps

Y’a d’l’argent

Et l’a d’ans ?

 

 

Et d’antan

De tout temps

Y’a d’largent

Même aux dents

 

Y’a d’l’argent

D’mes parents

On le place

Où on peut

 

Son argent

Mon sergent

A chacun

Son placement

 

Y’a d’largent

Au dedans

De la bouche

D’mes parents

 

Qui pourtant

Vivaient pas

A la page

Des grands

 

Qui pourtant

Parfois même

Faisaient des

Rages aux dents

 

Y’a d’l’argent

Que je dis

Largement

Ca suffit

 

Y’a d’l’argent

Carrément

Des caries

Forcément

 

C’est rageant

C’est ainsi …

L’interwiew

C’est du temps

 

Et le temps

Comme on dit …

Y’a d’largent

Que je dis …

 

 

Mais c’est du

Dernier cri

Tenez-le

Vous pour dit

 

C’est ainsi

Maintenant

L’interview

C’est fini

 

 

Entre nous

Qu’on ma dit

Ya d’l’argent

Vous aussi !

 

Aguir

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18 octobre 2015

AUTRE COULEUR MEME ECLAT

 

A ceux de l’Affiche

 

Faut-il ceux qui de rage

D’aimer trop la France

De leur belle inconstance

Dans un commun partage

 

Faut-il que ceux-là

Qui sans donner l’exemple

Allèrent au combat

Sans se donner un temple

 

Faut-il meilleur tissu

A vos imaginaires

Que leur vieux par-dessus

De condition ouvrière

 

Faut-il que l’infâmie

De vos tristes départs

Leur ôte encore de vie

La photo sans fards ?

 

Aguir

18 octobre 2015

N’ENTREZ PAS ICI

Monsieur le Président,

 

Ils étaient vingt et trois

Moins que ces trois là

Cent soixante et dix

Préférant la francisque

 

Cent soixante et dix

Et vos frères pourtant

D’une même armistice

Vos maréchalistes

 

Chantez-nous la France

Qui refusa la fuite

Qu’à l’Ena vous prîtes

En plat de résistance

 

Monsieur le Président,

 

N’entrent pas ici

Vingt et trois bandits

En excommunication

De votre parti

 

Les ignorants vous blâment

C’est de ne pas voir

La régularité

De tous vos programmes

 

De les en exclure

De votre Panthéon

Avec une constance

Toute socialiste

 

Vous renouvelez

Bien vos interdits

Et faites à la France

Leçons de patrie

 

Monsieur le Président,

 

Vous sûtes à l’unisson

De vos partitions

En ce mois de mai

D’un nouveau forfait

 

Oui les exclure deux fois

Fut être fidèle

A cette autre loi

D’un mois de juillet

 

Comme eux à l’idéal

De ne pas trahir

Leurs propres serments

Jusqu’au dernier râle

 

Cela fait de vous,

Monsieur le Président

Comme Monsieur Macron

Un socialiste au moins

 

Dans les opinions.

18 octobre 2015

L’INCONTESTABLE

Monsieur le Président,

 

Entrent au Panthéon

Des incontestables

Disent les notables

Qui aussi le sont

 

Votre engagement

Fut incontestable

A louer le leur

Sans peur de la fable

 

Pour le Panthéon

Sur sauf conduit

Irrémédiablement

Savoir faire le tri

 

Cette mine grave

Quand vous la louez

Le mot liberté

Dont vous nous gavez

 

Faire partie des braves

Indubitablement

Ceux qu’à l’Ena La France

Doit de jolis serments

 

Vous entichant de thèse

Et d’esprit de synthèse

Ce lieu indocile

Des esprits rebelles

 

Honorons Voltaire

Promu fonctionnaire

Homme de salons

Et vous de partitions.

18 octobre 2015

SA FATUITE

 

NKM en métro

 

Nos concitoyens

Sont des gens moyens

Mais j’ai les  moyens

De les représenter

 

J’en ai croisé un

Pas plus tard ce matin

Il m’a serré la main

Fier de ce butin

 

Et de raconter

A tous ses semblables

En transports en commun

J’ai vu un notable

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18 octobre 2015

LE JEU DE ROLES

Mon représentant

 

De représentant à représenté

Vous représentez-vous

Cette incongruité ?

Je me présente à vous

Pour vous représenter

Vous faites l’électeur

Et me donnez suffrage …

 

Me représentez-vous

Dans votre fatuité ?

Vous représentez-vous

De tourner la page

De ne plus jamais

Marcher sur mes plages

 

Que je puisse mon tour

Un peu vous flatter

Vous dire sans détour

« Au nom de la France »

Et jouer d’inconstance

En avalant mon thé ?

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Le ciel déborde
  • Ne cherchez pas l'intitulé. Je ne m'intitule pas car je déteste la Particule. "Poète" est la dénomination sociale de la sensibilité mièvre. Moi je suis montreur d'ours. Et mes ours sont les gens d'importance, M. Homais et les infatués de tous bords.
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